Et voilà c’est parti !

Ce mois-ci je suis allée dans le Rhône pour ma première formation PPAM (plantes à parfum aromatiques et médicinales).

Et ce n’est que le début !!! Et oui, le mois prochain je continue avec Agribiodrôme pour une formation sur la « Fertilité des sols en PPAM BIO ». En Avril, je serai aux côtés du GIE Plante Infuse pour « Découvrir et créer une activité de culture, cueillette et transformation de PPAM ». En Juin, direction l’institut de formation d’Eric Petiot pour le piquant ! Là-bas, je commencerai à m’amuser avec L’Ortie avec qui j’apprendrai à « Identifier et utiliser des plantes sauvages comestibles et médicinales », pour ensuite faire une « Initiation à l’apiculture en BIO » avec Guillaume Fontaine. Je prévois d’en faire d’autres qui seront toutes autant enrichissantes comme « Soigner les plantes par les plantes ». Je prendrai soin de vos plantes de pieds avec des baumes à base des plantes que j’aurais soignées par les plantes ! Je m’y vois déjà !!!

Bon comme vous l’avez compris, j’ai mis un pied dedans ! Et bientôt ce sera les mains 🙂 Ah ah, ça y est j’ai reçu mes premières p’tites graines, alors il va falloir que je construise un bout de serre pour faire germer tout ça ! Naya est impatiente de m’aider et elle a aussi hâte de lancer son projet : son élevage de coccinelles. Elle espère grâce à elles donner un coup de mains aux plantes. Elle est merveilleuse cette enfant 🙂

En attendant d’avoir ma propre production de plantes, je m’essaye à des recettes de baumes et de savons… et je m’éclate !

Pour les baumes, je n’ai pas encore pris le temps de faire quelques clichés, mais ça viendra certainement dans un prochain article. Voilà quelques photos de mes premiers savons. On me dit souvent qu’on a envie de les manger ! Alors oui c’est fait pour nourrir, mais la peau hein !

Le procédé de fabrication que j’utilise est la saponification à froid. J’ai choisi cette méthode pour un savon :

  • qui préserve les propriétés des huiles utilisées
  • tout doux pour la peau parce que toute la glycérine issue de la saponification est conservée et elle produit un effet hydratant incomparable ! En plus je les travaille à 6% de surgras, c’est à dire que 6% des huiles resteront comme telles dans le savon
  • respectueux de l’environnement parce qu’entièrement biodégradables

J’ai eu des retours très sympa du genre : « Bon bin Lilou ton savon c’est LE DRAME ! » « Non !?! Arrête qu’est-ce qu’il s’est passé ? » « Bin c’est le drame parce que j’en ai plus ! »